Les smartwatch créent de vraies opportunités pour diagnostiquer des anomalies cardiaques telles que la fibrillation auriculaire, arythmie la plus courante en pratique clinique, mais qui reste souvent non diagnostiquée. Apple, Samsung, Withings… le marché des montres connectées capables de réaliser des ECG4 s’élargi. Y a-t-il des différences dans le potentiel diagnostique des montres ? Jusqu’où peut-on aller ? L’équipe clinique de stimulation cardiaque du CHU de Bordeaux, rattachée à Liryc s’est penchée sur la question.

Apple, a mis sur le marché la première smartwatch réalisant des ECG mais les montres de concurrents tels que Samsung ou le français Withings peuvent également enregistrer des tracés ECG. L’équipe du Pr Pierre Bordachar, avec le Dr Marc Strik et le Dr Sylvain Ploux a comparé le potentiel diagnostique de détection de la fibrillation auriculaire des trois smartwatches dans une étude clinique prospective sur 100 patients en fibrillation auriculaire et 100 patients en rythme sinusal.

La précision diagnostique de leurs interprétations automatisées varie d’un modèle à l’autre, tout comme la qualité des tracés ECG enregistrés pour une interprétation manuelle. La précision des diagnostics automatisés de fibrillation auriculaire d’Apple et Samsung était supérieure à celle de Withings. La qualité des tracés était plus précise pour Withings et Apple que pour Samsung.


Les résultats de l’étude montrent tout de même que les sensibilités et spécificités des trois algorithmes sont élevées, même si le test de dépistage est imparfait. Les approches d’intelligence artificielle devraient améliorer la précision des diagnostics automatisés des smartwatches.

Un matin, le coeur de Juliette, 14 ans, s’est arrêté…

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