Les centres d’expertises

Liryc compte plusieurs centres d’expertise ou de références qui rassemblent une équipe hospitalière hautement spécialisée développant son activité dans les domaines du soin, de l’enseignement-formation et de la recherche. 

Ces équipes médicales intègrent également des compétences paramédicales, psychologiques, médico-sociales, éducatives et sociales pour organiser la prise en charge des patients en lien avec l’ensemble des professionnels de santé concernés.

Le Centre de Télésurveillance des maladies chroniques et objets connectés

Un centre expert en télésurveillance

Inauguré en mai 2022, le Centre de Télésurveillance permet de mutualiser à l’échelle du CHU une équipe paramédicale dédiée à cette activité, en contact direct avec les équipes médicales des différentes spécialités : cardiologie, pneumologie, neurologie et diabétologie dans un premier temps. 

Le suivi repose sur la fluidité des échanges entre les différents professionnels de santé des différentes spécialités, coordonné par une équipe compétente sur les différents aspects pratiques et légaux (traçabilité et protection des données) et pratiques de cette nouvelle modalité.


Le Centre de Télésurveillance met à disposition une plateforme commune pour le suivi des patients en insuffisance cardiaque permettant un suivi régulier et complet des patients, avec un plus grand nombre de paramètres monitorés.


Véritable tournant dans la prise en charge des patients atteints de maladies chroniques, la télésurveillance offre une qualité et une sécurité des soins plus optimales. 

Le Centre de Télésurveillance ouvre également d’énormes perspectives en terme de recherche générant plus de paramètres pour mieux comprendre les maladies chroniques comme les maladies du rythme cardiaque, au bénéfice direct des patients.

Comment fonctionne la télésurveillance ? 


La télésurveillance permet aux professionnels médicaux d’interpréter à distance, grâce dans la majorité des cas, à l’utilisation d’un dispositif médical numérique placé au domicile du patient, les données de santé du patient et de prendre des décisions relatives à sa prise en charge. En permettant aux équipes soignantes d’interpréter à distance des données nécessaires au suivi médical des patients et, le cas échéant, de prendre des décisions relatives à leur prise en charge, la télésurveillance constitue un vecteur important d’amélioration de la qualité et de l’efficience des soins. Elle vise aussi et surtout à l’amélioration de la qualité de vie, par la prévention des complications, et grâce à une prise en charge au plus près du lieu de vie.

La télésurveillance des maladies du rythme cardiaque

La télésurveillance des prothèses cardiaques implantables a démarré en France en 2001 après l’implantation du premier pacemaker télécommuniquant au CHU de Bordeaux. 


Grâce à la validation de nouveaux outils tels que les dispositifs connectés et l’utilisation de l’intelligence artificielle, les équipes de stimulation et de télécardiologie du CHU de Bordeaux, rattachée à l’institut Liryc, enregistrent à ce jour la plus forte activité de télésuivi en cardiologie en France, avec plus de 7.500 patients porteurs de prothèses cardiaques implantables suivis.

Le Centre de référence des maladies rythmiques héréditaires CMARY

Cmary – le Centre de référence des MAladies RYthmiques héréditaires – prend en charge les patients atteints de maladies rythmiques héréditaires (Syndrome de Brugada, QT long, dysplasie arythmogène du ventricule droit …) et les patients à risque de mort subite.


Il est localisé dans l’hôpital cardiologique du Haut-Lévêque dans le ervice du Pr Haïssaguerre. D’abord labellisé centre de Compétence en 2008, il a obtenu sa labellisation centre de référence en mai 2017. Il fait partie de la filière de santé nationale Cardiogen et a également reçu en 2022 la labellisation ERN GUARD-HEART – European Reference Network en reconnaissance de l’excellence de de la prise en charge et du développement de thérapeutiques innovantes.

Améliorer la prise en charge des patients atteints de maladies rythmiques héréditaires

La mission du centre est d’améliorer la prise en charge des patients atteints de maladies rythmiques héréditaires :

  • en leur faisant bénéficier d’une prise en charge optimale sur l’ensemble du territoire,
  • en leur garantissant une information médicale claire ainsi qu’aux professionnels de santé qui seront amenés à les prendre en charge,
  • en s’assurant que le dépistage familial est correctement réalisé et que les données de biologie moléculaire sont mises à disposition des patients, de leurs familles et des personnels soignants,
  • en mettant en place ou en participant à des études visant à améliorer la compréhension et les stratégies thérapeutiques dans ces pathologies. 

L’équipe pluridisciplinaire, coordonnée par le Pr Frédéric Sacher, travaille depuis très longtemps sur ces thèmes afin de mieux comprendre les causes d’arythmie ventriculaire (principale cause de mort subite), de développer des thérapeutiques innovantes et d’assurer une meilleure prise en charge de ces patients.

Depuis le début des années 2000, l’équipe a organisé et homogénéisé la prise en charge de ces patients en Aquitaine. Un dépistage familial des patients atteints de maladie rythmique héréditaire a également été mis en place grâce à la collaboration avec le Pr Caroline Thambo (service de génétique) et l’instauration de consultations communes (cardiologue et généticienne). En savoir plus.


Suite au développement de techniques interventionnelles pour le traitement des arythmies ventriculaires, le centre reçoit des patients de toute la France métropolitaine, d’outre-mer et même d’Europe pour le traitement des cas les plus complexes.

Informer, former, sensibiliser aux maladies rythmiques héréditaires


Le centre est également investi dans la prévention à travers la formation des patients et leurs familles, médecins et cardiologues par le biais d’EPU, journées de formation, congrès, journée patients et d’ateliers d’éducation thérapeutiques (ETP).. 


Un site internet et une plateforme numérique est également à disposition des médecins afin de leur permettre de se familiariser avec les aspects ECG permettant d’identifier ces pathologies ou plus généralement dans le domaine de l’électrophysiologie, de l’ablation et de la stimulation cardiaque.  (www.liryc-education.fr)


De même, au sein de la filière CARDIOGEN, l’équipe a contribué à l’élaboration de documents (consultables sur internet : http://www.filiere-cardiogen.fr) pour l’information et la prise en charge des patients atteints de maladies rythmiques héréditaires.


Le Cmary en vidéos

Le Centre de référence maladies cardiaques congénitales complexes M3C

Les malformations cardiaques congénitales touchent un nouveau-né sur 100 mais leur très grande diversité et complexité en font des maladies rares. Labellisé en 2017, le Centre de Référence M3C – Malformations Cardiaques Congénitales Complexes – coordonne la prise en charge médicochirurgicale de ces maladies en France.


Le service des maladies cardio-vasculaires congénitales du Pr Jean-Benoît Thambo assure la gouvernance du réseau avec le site coordonnateur à Paris Necker et deux autres sites constitutifs (HEGP-Paris et le HML-Le Plessis Robinson).

Au total 21 centres jouent un rôle d’expertise pluridisciplinaire, depuis le diagnostic prénatal jusqu’à l’âge adulte, s’appuyant sur un plateau technique de pointe pour permettre la meilleure prise en charge des patients.


Le centre bordelais s’emploie à plusieurs missions clés :

– La formation, initiale et continue, des professionnels de santé mais aussi des malades et des familles, en collaboration avec les associations de patients : pour améliorer la prise en charge et les conditions d’hospitalisation.

– La recherche fondamentale et clinique : pour mieux comprendre et identifier les mécanismes à l’origine de ces pathologies.

– Le soin : en développant également l’accès à l’expertise du réseau avec la mise en place de collaborations internationales.


Le réseau est aujourd’hui le plus gros centre médico-chirurgical de cardiologie congénitale et pédiatrique de la communauté européenne.

Un matin, le coeur de Juliette, 14 ans, s’est arrêté…

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