Liryc – L’Institut des maladies du rythme cardiaque – a récemment fait l’acquisition d’un scanner de dernière génération doté d’une technologie à double comptage photonique. Cette avancée ouvre des perspectives prometteuses pour une meilleure identification des patients à risque de mort subite cardiaque.

Par rapport à un scanner classique, les détecteurs d’un scanner à comptage photonique peuvent faire une grande différence. Les pixels des détecteurs à comptage photonique sont beaucoup plus petits, ce qui permet d’obtenir une bien meilleure résolution spatiale. Grâce à cette nouvelle technologie, les patients sont exposés à une dose de rayonnement encore plus réduite et à une quantité de produit de contraste plus faible. Pour les chercheurs, ils permettent de travailler avec des images montrant des structures tissulaires extrêmement fines, et par conséquent plus précises (Source : Siemens Healthineers).

L’arrivée de ce scanner de dernière génération ouvre des perspectives prometteuses dans la capacité de nos équipes à identifier de manière plus précise les patients à risque de mort subite cardiaque. Ce scanner photonique va nous permettre de voir ce qui est actuellement invisible avec un scanner ou une IRM et dont nous soupçonnons l’existence, a savoir d’infimes cicatrices dans le muscle cardiaque.

Pr Pierre jaïs, directeur général de l’institut liryc

L’acquisition de ce scanner à double comptage photonique marque donc une étape importante dans la mission des équipes de Liryc pour lutter contre les maladies du rythme cardiaque et améliorer la qualité de vie des patients. Il témoigne également de l’engagement constant de l’institut à rester à la pointe de technologie pour repousser les limites de la recherche médicale et de l’innovation en santé.